Fraîchement débarqués dans le centre de Londres, les 4 compères s’empressent de se diriger vers le London Eye, désireux de mettre à profit les quelques jours les séparant de l’attentat pour tenter de le déjouer. C’est habilement dissimulés derrières des journaux ou des fausses moustaches qu’ils peuvent ainsi apercevoir Darell traversant rapidement la place.

Yaël et Argos décident de le suivre pour tenter dans apprendre plus, tandis que Rose et Enola restent sur place pour continuer leur mission de surveillance, perchée en haut de la plus haute tour pour cette dernière qui se la joue Raiponce-style

Le Pouffsoufle manque de peu de faire capoter la filature, mais c’est sans compter sur le talent et le génie d’Argos qui parvient sans peine à leur éviter tous deux de se faire repérer, malgré la maladresse de son compère. Après plusieurs heures à tourner en ville, Darell fini par s’arrêter devant la porte d’une jardinerie fleuristerie (et je vous emmerde en prime) en apparence fermée. Il effectue une étrange manipulation des pots de fleurs, ouvre la porte et disparait à l’intérieur (de la boutique, pas de la porte, suivez un peu merde).
Peu de temps après, Hester et Barbara sortent de la bâtisse sans remarquer nos deux héros, qui débattent longuement sur la meilleure manière de leur arracher des cheveux afin de pouvoir prendre leur apparence sous polynectar. Ils décident (sagement) de s’abstenir, tant ils risquerait de les décapiter dans la manœuvre, et informent leurs amies des agissements suspects des Nés Moldus.

Ces dernières, fortes de ces informations, décident d’intercepter le couple de comploteurs. Enola prend les devant et tente de leur faire subtilement réaliser la potentielle protée de leurs actes, qui risqueraient de blesser de nombreux innocents. Pas en reste, Rose essaie de rejoindre la conversation en utilisant habilement ses talents de métamorphomage pour devenir méconnaissable. Malheureusement, sa stratégie est percée à jour, et une échauffourée s’ensuit, Barbara tolérant mal de voir Rose se mêler de leurs affaires malgré ses nombreux avertissements. Dans la mêlée, cette dernière parvient, au prix de terribles griffures, à subtiliser quelques cheveux à chacun de ses deux adversaires.

Un policier tente de les séparer, mais à la mention du mot “attentat” (re-bonjour mes amis du FBI), il voit rouge et décide de les emmener au poste pour leur donner une leçon. Après 30mn en cellule, ils sont relâchés. Les filles décident de rejoindre Argos et Yaël, tout en s’assurant de ne pas être suivi par un auror indélicat.

La surveillance reprend donc de plus belle devant l’échoppe de fleurs. Des tours de garde semblent avoir lieu, dessinant le programme suivant:

Grâce à ses yeux d’aigles, Yaël déchiffre ce qui semble être le code permettant de pénétrer la planque: 3 tours sur la droite et un quart de tour sur la gauche pour le pot de fleur du milieu.
A 8h05, profitant de l’absence supposée de gardes dans la maison, et sous les traits de Barbara et Hester pour la moitié d’entre eux, les 4 compères pénètrent les lieux. Ils repèrent au sol un chemin au delà duquel la poussière semble recouvrir le sol, et décident avec sagesse de le suivre sans s’en écarter d’une miette (on dirait presque qu’ils ont lu “Le Hobbit”).
Au rez-de-chaussé, ils ne trouvent qu’une mystérieuse porte verrouillée. Ce qui semble en être la clé gît au fond d’un bassin rempli d’un liquide à la lueur verte méphistophélique. Argos l’identifie rapidement comme un acide extrêmement corrosif, à éviter à tout prix. Ne disposant pour l’heure d’aucun moyen de récupérer la clé, et l’horloge poursuivant sa course inlassable, ils décident de délaisser pour l’instant cette partie de la maison, afin de voir ce que le reste leur réserve.

Arrivé à l’étage, ils font face à un couloir, au milieu duquel un matagot leur barre la route, visiblement peu enclin à les laisser passer. Toutes leurs cajoleries et leurs menaces n’y font rien, et il utilise sa faculté magique pour se détripler, leur obstruant ainsi totalement le passage, prêt à les attaquer. Heureusement, les apprentis sorciers ne sont pas en reste du côté de la baguette (si vous voyez ce que je veux dire), et ils parviennent rapidement à l’immobiliser, le temps pour eux de fouiller les pièces dont il gardait l’accès.
Deux d’entre elles s’avèrent n’être que de simples chambres à coucher, visiblement utilisée par les membres de la secte. La troisième semble prête à accueillir des prisonniers, tant les chaînes au mur paraissent impatientes de remplir leur office. Rose réussit habillement à modifier leurs propriétés physiques pour les rendre élastiques (et donc inutiles), sans en modifier l’apparence. D’un Apparecium magistral, Argos révèle sur le sol ce qui semble être une bague jumelle de celle qu’arbore fièrement la Gryffondor à son doigt depuis quelques temps .

Enfin, la dernière pièce révèle à nos amis les vrais Galdens, prisonniers et en état de choc. Ils servaient apparemment de couverture aux mangemorts Carrow et Yaxley, dans leur projet d’attentat supposé se dérouler le 10 du mois.

Décision est prise de les mener à Poudlard, où ils seront en sécurité, au cas où le ministère soit impliqué dans l’affaire.

Prenant le taureau par les cornes, les 4 amis décident de partir confronter Barbara et Hester pour leur faire prendre conscience de la gravité de la situation.