Il est l’heure de la retenue avec la professeure de potions pour les quatre sorciers. Ils profitent du trajet jusqu’à la salle de leur supplice pour remettre les choses à plat après leurs altercations précédentes, et c’est l’esprit appaisé qu’ils se présentent auprès de Mme Iracema. Celle-ci leur désigne une pile de chaudrons à l’aspect peu ragoutants, qu’ils devront récurer, sans s’aider de la magie. Rose tente bien de mettre à profit ses talents de métamorphomage, mais il est des situations où 6 bras ne valent pas mieux que deux, et elle finit empêtrée dans ses apendices, collés entre eux par la substance suintant des chaudrons. Fort heureusement, il lui reste sa baguette, qu’elle utilise pour recouvrer le bon nombre de membres, et réparer sa tuniques percée de quatre nouveaux trous.
Après plusieurs heures, les chaudrons et marmites sont propres, et les élèves relachés. Ils filent se mettre au lit, éreintés par les émotions de leur journée.
Dès le lendemain matin, ils doivent toutefois s’accorder sur leur plan d’action pour la démonstration de leur comm’cake prévue auprès d’une salle remplie d’élèves attentifs. Une fois prévenue du risque d’effets secondaires, la professeure refuse que les élèves goutent la préparation, mais ne voit pas d’inconvénient à ce que Yaël en fasse la démonstration en s’aidant de leur sujet d’étude du jour: les mapinguaris, sorte de paresseux géants amateurs de rongeurs et de légumes.
Devant les yeux d’une classe ébahie, Yaël entretient donc une brève conversation avec les géants poilus, faisant fi de son orteille supplémentaire, et leur promet un sceau de carottes en échange de leur coopération. Le spectacle vaut au groupe une ovation générale, et leur professeure se montre intéressée par une nouvelle démonstration, s’ils parviennent à produire une nouvelle fournée conforme à leurs exigences.
Argos se rend par la suite, en trainant des pieds, à sa retenue, pendant qu’un Yaël soucieux d’honorer sa promesse apporte un sceau de dix carottes aux gentils géants.
Le serpentard se retrouve donc au prises avec trois nuisibles ailés défendant leur progéniture, mais ils ne sont pas de taille face au sorcier qui a tôt fait de les écraser (au sens propre) et de bruler leurs oeufs.
Inquièts d’assurer leur survie dans la jungle dans laquelle ils seont emmenés le lendemain, les amis sorciers tâchent d’apprendre à quelle sauce ils vont être mangés auprès d’élèves plus âgés ayant déjà vécu l’épreuve.
Yaël parvient à en apprendre suffisemment pour mieux s’en sortir dans ce terrain hostile.
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