Intrigué par l’intuition mystérieuse ayant guidé Rose, Argos et Yaël jusqu’à ces ruines, Keith interroge ses amis qui lui révèlent alors le secrets de leurs glyphes, capable de détecter les fortes sources de magies. Et de source justement, ils en contemplent une belle, dispersés autour de ce qui semble être les vestiges d’un ancien monument à la fonction inconnue, aujourd’hui recouvert en majorité par les eaux. Des motifs reptiliens encore intact semblent indiquer une potentielle connection avec le fondateur de la maison Serpentard, qui aurait, de son temps, fait un voyage en amérique du sud pour des raisons qu’il décidat de garder secrètes.
Face à cette étendue d’eau, Argos jette une lourde pierre afin de tenter d’en sonder la profondeur, sans succès, cette dernière disparaissant bien vite hors de sa vue sous la masse liquide. Yaël, prêt à prendre son courage à deux mains, semble sur le point de sauter quand tout à coup sort de nulle part un barde fantomatique, qui les régale d’une chanson de son cru moquant la lâcheté du pouffsoufle. Une fois sa comptine terminée, il disparaît subitement, et ne laisse derrière lui qu’un Yaël choqué, et ses amis pleurant de rire sur le sol.
Leur calme retrouvé, les sorciers tentent d’en apprendre plus sur les ruines qui les entourent, et examinent attentivement les lieux. Ils réalisent alors qu’en sus du délabrement dû à l’âge de l’édifice, des traces d’explosions impossibles à dater viennent noircir les mur et éclater la roche sur tout le pourtour de la cuvette. Décidé d’en savoir plus, et faisant fi des dangers rodant sous la surface calme des eaux, Argos s’attache à une branche élevée, et revêtu du sortilège de têtenbulle, c’est méfiant qu’il s’enfonce dans le lac.
Mais de danger nulle trace, pas même un pauvre poisson—chien-chat, et c’est sain et sauf que le sorcier pose ses pieds sur le fond des ruines. Il réalise alors que le lac n’est en fait qu’un grand escalier en colimaçon, aboutissant à une porte fermée, arbrorant le blason de Salazard Serpentard, devant laquelle il se retrouve impuissant, sans moyen de l’ouvrir. Un rapide état de lieux lui apprend que, tout comme à la surface, des traces d’explosion sont ici présentes, particulièrement concentrées sur le mur opposé à la porte scellée. Une encoche triangulaire dans cette dernière semble pouvoir accueillir une pièce manquante, qui par un mécanisme inconnu permettrait peut-être de déclencher une ouverture fortuite.
Fort de ses découvertes, Argos remonte à la surface les partager avec le reste du groupe, qui décide de l’accompagner dans un second trajet vers la porte, afin de s’assurer qu’aucun indice ne lui a échappé. Mais la théorie, pour devenir pratique, se heurte bien souvent à la dure réalité et à ses limites. C’est ainsi que par une succession d’erreurs, Rose tombe à l’eau en tentant de venir au secours de Keith, emprisonné dans une têtenbulle inversé, qui le noie à petit feu. A moitié assomée, lorsque Yaël tente de la secourir, la gryffondor, dans la panique, manque de le noyer avec elle. Il faudra les efforts combinés d’Argos et de Yaël pour la tirer hors de l’eau, lui faire reprendre ses esprits, et libérer Keith de sa prison liquide.
Laissant les deux autres récupérer de leur mésaventure sur le bord du lac, Argos et Yaël plongent, cette fois-ci aidés dans leurs recherches d’indice par le halo lumineux de leurs baguettes. Au fond de l’eau, et devant la porte, Yaël tente divers sorts, qui tous sans exception ricochent et finissent par exploser avec une vitesse innouïe sur le mur derrière eux, manquant de peu de les estropier au passage. Sur le sol, les sorciers repèrent les restes de ce qui semble être des vêtements magiques, traités pour la performance de certains individus peu fréquentables, à l’image de la “panthère” qui leur avait donné du fil à retordre par le passé.
Sans nouvelle piste, les jeunes hommes remontent à la surface de l’eau, et préparent avec le reste du groupe la suite de leur périple.