Nous sommes restés sur une base de système nous étant familière : le système universel D6, auquel nous avons apporté quelques modifications. Comme son nom l’indique, celui-ci est basé sur l’utilisation d’un à plusieurs dés à six faces dont les résultats s’additionnent et doivent dépasser un certain seuil de difficulté, déterminé par les tables de difficulté ou le Maître du Jeu (MJ).

Le nombre de dés du personnage dans une compétence indique son niveau dans cette compétence. Plus le nombre de dés est élevé, plus il sera alors doué dans cette compétence particulière. On peut également ajouter des bonus/malus, permanents ou non, aux jets de dés. Ainsi, si un personnage a 4D+2 dans une compétence, il lancera quatre D6 et rajoutera deux au résultat. Il compare alors son résultat au seuil de difficulté imposé (généralement un multiple de 5), si celui-ci est supérieur ou égal au seuil de difficulté, c’est une réussite de l’action.

Le système D6 comporte une autre particularité : le dé joker, ou dé libre. Il est généralement de couleur différente, et correspond aux critiques. Si vous ne lancez qu’un seul dé, celui-ci correspond alors également au dé joker.
Si ce dé donne un 1, c’est l’échec critique, qu’il faut alors confirmer sur 1 ou 2 en relançant le dé. S’il est confirmé, il se produit alors un événement fâcheux, selon l’imagination du MJ. Si le reste des dés est suffisant pour le seuil de difficulté, l’action réussit de justesse, en revanche si le seuil n’a pas été atteint, le résultat de l’action est catastrophique.
De même, sur un 6 sur le dé joker, ce sera une réussite critique sous réserve de confirmation sur 5 ou 6. Si l’action n’est pas réussie, ce n’est que de justesse et un autre avantage peut être accordé. Si l’action est réussie de surcroit, le résultat sera alors exceptionnel ou spectaculaire.

En combat, les critiques sont confirmés sur 1 et 6 respectivement, un échec critique enlevant le résultat du dé le plus haut, et une réussite critique permettant de relancer le dé et d’ajouter les valeurs obtenues au total des dés, sans limite de relance tant que le critique continue à être confirmé.
Plus de détails et exemples sont donnés dans le Chapitre « Combats ».